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S'habiller pour une bataille : semi-marathon 1

S'habiller pour une bataille : semi-marathon

par Paco Amoros

Mon dispositif de compétition interne s'est activé 2 heures auparavant, lorsque commence le rituel de s'habiller pour l'occasion. Vous savez que vous vous habillez pour une bataille, où vous devez mettre les plus grands « boucliers » pour vous défendre et atteindre votre objectif.
Des bananes, des capsules de sel, beaucoup d'eau, du gel dans la chambre, des bas de compression, une visière, de la vaseline, des ongles coupés, de la crème solaire, des lunettes... et une infinité d'autres choses.liments et accessoires qui, ensemble, nous rendent plus sûrs de nous.
Faro de la Mola : ligne de départ, cadre incomparable, mer infinie. Inconsciemment, je commence à regarder les coureurs, à la recherche de ceux qui à première vue me semblent plus entraînés, il y a quelques secondes pendant lesquelles il semble que je joue le championnat du monde et je dois analyser mes rivaux, et comme toujours m'arrive, je vois beaucoup de niveau. Stratégie claire, je n'ai pas préparé ce semi-marathon, mais je veux faire de mon mieux. Je ne sais pas si mes ischio-jambiers sur ma jambe gauche me retiendront, qui ont toujours tendance à me donner la guerre et je compte contrôler et être prudent jusqu'au km15 et à partir de là décider.
SORTIR! Embouteillage, tout le monde essaie de se faire une place, chaque seconde semble en valoir la peine. Je rejoins la pratique des 1h30 en pensant plus aux douleurs musculaires, qu'à la course. Le jeu mental commence, chaque course est un jeu similaire mais différent, toujours les mêmes joueurs, corps et esprit, des scénarios différents, les mêmes règles, mais des armes différentes, selon les conditions dans lesquelles vous êtes arrivé à cette compétition. A cette occasion, j'attendais une douleur, qui finalement ne se manifestait pas, mais qui m'a maintenu dans un état un peu absurde de la rechercher tout au long de ma carrière.
Lorsque vous touchez votre seuil vous avez le temps de voir beaucoup de choses, des pas, des cadences, et surtout vous voyez des rythmes trop joyeux qui peu à peu s'abaissent.
Zone de descente, courbes, dénivelé et rétention, je sais que mes quads vont être surchargés, mais ils vont se plaindre le lendemain. Je continue à contrôler, les vues sont belles et tu te dis : « ¡¡Kid, es-tu à Formentera !”. Maintenant debout, les unités commencent à baisser, j'entends une respiration trop rapide et je pense qu'à ce niveau d'effort la course peut être très longue.
je continue de dévorer des km, sans dépasser 170 ppm maximum et une cadence contrôlée proche de 180, J'ai tout très contrôlé, très proche de la pratique du 1h30, sans trop se soucier du partiel au kilomètre, Je veux arriver à 15 et décider.
Nous arrivons au km14 ; Rafraîchissement et l'heure de me décider, j'appuie sur mon bouton « cheking » intérieur et commence à vérifier l'état musculaire général, mollets, ischio-jambiers, quadriceps, adducteurs et bien, tout fait mal en général, mais rien n'est limitant ou inquiétant, alors, Décision prise : ROCK AND ROLL.
Je m'approche du praticien et lui demande quelles difficultés il nous reste, je suis sur le point de lui dire au revoir, mais je pense que c'est peut-être du pédantisme qui pourra plus tard me faire des ravages et Je décide de mettre 5º sans plus et c'est parti, je commence à augmenter ma fréquence cardiaque jusqu'à ce que je me stabilise à 180 et là je reste.
J'attrape des coureurs qui soit me fixent en mode "D'où est-ce que sa vient?" ou directement ils me libèrent ou des encouragements ou certains : «collons nen», ça me motive plus, J'ai activé le mode poursuite et rien ne m'arrêtera… pas même le aire!
je vais dans un 3:50 signifie, rattraper les coureurs et penser au suivant quand je les dépasse, puis les salines arrivent et là le aire est très fort, mais le aire est fort pour tout le monde, alors je serre les dents et continue, je dépasse déjà le 180 ppm, mais je sais qu'il me reste 2km et bien que maintenant ça fasse même mal au caoutchouc de ma chaussette, ni lent ni mort, Je tire, tire, tire, je vois le Garmin et à la fin je vérifie ça Je vais faire un meilleur temps que je ne le pensais : 1 heure 26 min et place 38 du général.

Entrée de la ligne d'arrivée via Running I go
Entrée de la ligne d'arrivée via Running I go

Ligne d'arrivée, J'entends les encouragements de mes collègues qui nous encouragent, je vois le chrono, le tapis et je pense : tu l'as déjà, Il est temps de serrer le nœud de la cravate et de sortir la poitrine pour la photo.
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Heureux, demain tout va faire mal, je pense. Mais c'est une autre histoire, une histoire que l'on subit en silence et avec honneur.
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